Passer entre

Chaque lundi, la Nouvelle société savante de Marseillologie vous propose 2 600 signes sur l’Agora de Marsactu pour évoquer l’actualité politique, économique, sociale ou culturelle de la ville.

Cette semaine, les rapports de force à 3 semaines du 1er tour des régionales.

Trois semaines nous séparent des élections régionales. Équipes de campagnes et médias ont les yeux rivés sur la semaine d’entre-deux-tours. Pour le premier tour, les jeux sont faits ou presque. Les sondages placent la liste du Rassemblement national (RN) menée par l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Thierry Mariani, largement devant ses concurrentes : 43% contre 33% à la liste du Président de la Région sortant, Renaud Muselier, investie par Les Républicains (LR). Celle de gauche (EELV, PS, PCF et satellites) conduite par l’écologiste Laurent Felizia ne recueillerait que 12% des voix lui permettant tout de même de se maintenir au second tour.

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Soleam contre tous

Chaque lundi, la Nouvelle société savante de Marseillologie vous propose 2 600 signes sur l’Agora de Marsactu pour évoquer l’actualité politique, économique, sociale ou culturelle de la ville.

Cette semaine, la société locale d’équipement d’aménagement de Marseille dans la tourmente. 

Symbole de la politique de montée en gamme ou appelée à devenir le Vietnam des aménageurs, la rénovation de la place Jean-Jaurès, finalement achevée, a surtout propulsé la Société locale d’équipement et d’aménagement de Marseille (Soleam) sous le feu des critiques. Un cas rare de politisation d’un outil technique des politiques urbaines.

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Les quartiers populaires veulent avoir leur Part

Chaque lundi, la Nouvelle société savante de Marseillologie vous propose 2 600 signes sur l’Agora de Marsactu pour évoquer l’actualité politique, économique, sociale ou culturelle de la ville.

Cette semaine, la création d’une « Société Citoyenne Immobilière » poursuivant, à travers l’Après-M, la lutte syndicale au MacDonald de Saint-Barthélémy.

On aurait pu parler du RN en tête dans les sondages des Régionales ou de la constitution des binômes des Départementales. Et bien non. Après être devenue durant la crise sanitaire une plateforme solidaire et distribué plus de 100 000 colis alimentaires, la lutte du MacDo de Saint-Barthélémy ne cesse de se prolonger. 

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Élections, qui comprend ?

Chaque lundi, la Nouvelle société savante de Marseillologie vous propose 2 600 signes sur l’Agora de Marsactu pour évoquer l’actualité politique, économique, sociale ou culturelle de la ville.

Cette semaine, les confusions autour des alliances en vue des prochaines élections territoriales.

Autant le reconnaitre d’emblée, on n’y comprend rien. Régionales, Départementales, gauche, droite, investis, soutenus… La confusion n’encourage pas à creuser mais à les laisser à leurs affaires. Car eux savent parfaitement ce qu’il en est. C’est même à cela que l’on reconnait l’existence de la classe politique, qui combine, avec un certain panache, le « pour soi » et l’entre soi des puissants. On sent venir d’ici le procès en démagogie qui reproche ce « tous les mêmes, tous pourris » implicite. Un procès instruit par les derniers partisans de la démocratie représentative, mais aussi par les militants associatifs qui, dans les quartiers populaires, combattent sans relâche l’abstention en poursuivant cet axiome : « si tu ne t’intéresses pas à la politique, la politique s’intéressera à toi (et à ton grand péril) ». 

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L’insulte raciste et ses rires

Chaque lundi, la Nouvelle société savante de Marseillologie vous propose 2 600 signes sur l’Agora de Marsactu pour évoquer l’actualité politique, économique, sociale ou culturelle de la ville.

Cette semaine, les propos racistes d’un président de club nautique en présence d’élu·e·s aphones ou hilares

Il faut entendre et retranscrire la parole raciste :


« – (…) ils ont fait simplement un rappel à la loi. Je veux dire… À un moment donné, ces melons….


-Il n’y a pas une volonté politique.


-Il n’y a pas une volonté politique pour dire ‘il faut les éradiquer’. On se fait marcher dessus. On se fait marcher dessus et cracher dessus. Voilà, les mecs, ils arrivent… Ils louent des jets, ils empêchent les autres de mettre à l’eau, ils vendent des bières, ils fument la chicha, ils pissent, ils caguent sur le parking… À un moment donné… Faut arrêter, quoi. À un moment donné, ça devient du n’importe quoi. Et tous les politiques, quel qu’ils soient… On dirait qu’il faut pas les toucher, qu’il faut pas ci, qu’il faut pas ça…  Alors, je ne suis pas raciste, mais… Là, y en a marre. Maintenant, tu ne peux plus rien faire sans que les Arabes viennent te faire chier. À un moment donné… Alors comme ils sont tous épargnés… (…) 

Le « je ne suis pas raciste, mais… » qui paraît déjà caricatural ne s’arrête pas là. Qu’est-ce qui l’en empêcherait ? Qui l’en empêcherait ? Pas l’élue du Printemps marseillais présente et qui expliquera son silence par le fait que « c’était [sa] première réunion » dans ce cénacle.

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